Tu disais qu’un parfum de joie inattendue
Flottait dans la douceur du jour ressuscité
Tu sentais dans ton corps devenu tout léger
Une sève nouvelle un élan revenu

Mon cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux
Goutant le fin zéphyr comme une gourmandise
J’aspirais goulument les odeurs si exquises
Que l’été flamboyant laissait monter aux cieux.

Ce suprême bonheur qui fait nos jours dorés
T’était enfin donné après tant de douleurs
Effaçant les sanglots, les soupirs, les langueurs,
La santé revenue pour toi mon adoré.

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