Le vieux notaire n’avait pas bonne réputation.
On allait même souvent jusqu’à entendre qu’il avait un cœur de pierre et ne visait que le profit.
Sortant de son étude, il se souvint soudain que l’anniversaire de sa cougar de femme approchait à grands pas et qu’elle saurait le lui faire payer s’il ne le célébrait pas.
Palpant son portefeuille, il s’aventura vers le BHV tout proche où, soufflant comme un phoque, il prit plusieurs escalators.
Allant de rayon en rayon, bousculant les clients indécis, il opta finalement pour un petit tailleur gris, qu’il fit promptement emballer.
Cela pourrait peut-être la calmer.
Il regagna l’extérieur sous le regard placide mais fardé des mannequins de la vitrine en robes étroites, alléchantes et colorées.
Il ne les vit même pas.
Terrible cette image du petit notaire tout gris presque moins vivant que les mannequins finalement 😅
“…Pouvaient-elles prendre sens dans sa vie ?
D’ailleurs, qu’était-ce réellement que sa vie ? Ces effigies vitrinées pourraient-elles jamais lui donner consistance ?
Il réfléchit. “Elles” ou “Elle” ; ou n’avait-il fait “d’Elle” que ces “Elles” ? Ou l’inverse ?…”
Ah ça bien sûr que je remplacerais volontiers le dernier “ces Elles” par “ses Ailes” ; mais peut-être peut-on le lire ainsi ?…
Comment pourriez-vous nous priver de la suite ?…
(Guillaume, “de perm” ce soir…)
Chouette, ce commentaire, il y aura peut-être une suite au notaire, qui sait? (Pas du tout le genre de personnage avec lequel je suis familière, d’où la magie des AlgoDéfis)
Ce sont effectivement toutes les questions que je me posais en écrivant (je respecte le délai des 20 mn mais sur papier et je saisis le texte ensuite à l’ordinateur, je ne sais pas composer en direct sur un écran et cela me fatigue les yeux).
Bonne “perm” du soir, alors et merci pour tout.
Je suis super heureuse d’avoir rejoint le groupe et profiter de mes vacances d’été pour démarrer en écriture avec vous tous vaut tous les voyages que je ne peux pas faire cet été (mon compagnon est artiste peintre et c’est la pleine saison pour lui et j’ai un gros chantier de traduction de poésie en breton).