Enfin seule et tranquille après une journée noire,
Elle s’effondre épuisée sur la chaise du boudoir.
Une flamme inconnue anime sa figure,
Des étincelles jaillissent de ses grands yeux azur.
D’un mouvement rapide, elle saisit son crayon,
Son carnet écorné posé tel un chiffon !
Rien ne la retiendra : elle va rejoindre ses pairs
Ecrivains émérites, maudits ou solitaires.
Elle ouvre le placard, prend le flacon de verre :
Se sert abondement la liqueur salutaire
Propice aux écrits, favorable aux réflexions.
Son esprit bouillonne : tout son corps est en fusion.
Sa plume danse agilement sur le papier glacé
Ses mots ses phrases décrivent avec force et beauté
Le pouvoir du silence dans les solitudes proches
A la grâce déployée, au doigté qui rapproche.
Elle détache son poème avec application,
Ouvre la porte d’entrée et gagne le perron
Pour laisser s’envoler son écrit de satin
Aux vents légers du soir, aux rayons du matin.
J’aime beaucoup l’ambiance qui flotte dans ce texte
Merci @melanie chaine : ravie de vous avoir permis de voltiger
Génial (et pour que je dise cela, moi qui ai énormément de mal avec la poésie “classique et rimée”…). Merci infiniment!
Vos textes n’ont rien a envier aux poésies en alexandrins . Merci de votre lecture et ravie que mes vers vous aient touchée.
Même après une journée noire, la muse peut apparaître… Je pense que ce sont les algodéfis du jour qui ont mis des étincelles dans ses yeux!
En effet Chère Fransoaz : les papillons changent de couleur en fonction des propositions quotidiennes 🙂