Fièrement dressé de toute la force de ses jeunes mollets, le petit d’homme, après avoir un peu chancelé s’était enfin élancé.

Il avait appris à marcher en ce beau jour ensoleillé!

Tendrement grisé par les bravos et les hourras de sa famille assemblée (aïeux, parents et aînés), il allait et venait, de bras en bras, de chaise en chaise, d’arbre en arbre, sourire baveux aux lèvres et babillement fanfaron.

C’est que tout le fascinait!

Virevoltant et titubant, parfois il tombait sans jamais se décourager. Toujours il se relevait.

Il ne s’était jamais senti aussi puissant! À lui la liberté!

De cette étrange posture nouvelle, son univers était transformé, magnifié, démultiplié.

Il saurait sous peu trotter, courir, sauter, danser!

Il venait de signer son entrée dans le Royaume des grands.

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