Ô soir, aimable soir, si désiré par celui qui toute la journée a si durement travaillé.

Soir éreinté et pourtant savouré, lorsque le corps se pose puis se repose en ce pays étrange et étranger qui jamais ne lui semblera totalement familier.

Il est venu le temps du café solitaire au comptoir du bar du coin ou celui d’un zapping planétaire domestique, frugal dîner en main.

Instants magiques et tragiques de communion avec les êtres chers restés au loin ou avec ceux qu’il ne reverra point.

Tentant d’abolir distances et frontières pour renouer le contact avec sa terre mère, il se surprend à chanter dans sa douce langue natale une suite de mélopées, jusqu’à l’heure mélancolique où fatigue nocturne l’emportant, il s’endort sur le canapé.

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