Usant à l’envi leurs chaleurs dernières
Elles se retournent et regarde en arrière
Ces journées trop vite passées
Ces caresses trop souvent refusées
Ces larmes de ciel recueillies
Ne manquaient que les flocons fleuris
À la place, le flambeau d’enfer,
Juge par toi-même, ma chère
Regarde mes blessures à soigner
Je me suis brûlée à trop te regarder
Je pensais que tu me ferais briller
Je me suis, moi-même, ignorée,
À vouloir être une fleur de ton rosier
Alors que pâquerette je suis née,
Si j’avais compris que, moi aussi, j’étais
Un soleil mais pour les jardins et les prés
Voir sa valeur @soph
Je suis désolé. Je lis souvent vos textes, et j’aimerais vous encourager Soph (mettre des commentaires, des cœurs…).
J’apprécie votre participation au site, et je suis fier, sincèrement, que l’Algo donne voix à vos écrits.
Malheureusement, je n’y ai pas [vraiment] accès.
Chacun de vos textes semble me dire, à moi, homme (au sens du genre) : “Qu’as-tu encore fait ?…”
Ne croyez-vous pas que tout est un peu plus compliqué ?
Mon commentaire ne vous crée pas obligation de réponse, bien sûr, mais soyez certaine que c’est une conversation qu’on pourrait avoir ici (tous ensemble?) à laquelle je participerais volontiers.
La question n’est pas de se juger les uns les autres, évidemment, mais, pourquoi pas ?, de discuter peut-être du rapport entre la littérature (la création littéraire) et la “réalité sociale” ?
Objectivement, vous semblez vous être clairement positionnée en la matière ; me trompé-je ? (et, le cas échéant, je respecte votre positionnement)
Quant à moi, à 66 ans, je vous l’avoue : je ne sais pas encore…
Bonjour,
Vous n’avez à être désolé de rien !! Et je comprends votre “inaccessibilité” puisqu’il en est de même pour moi concernant certains de vos écrits. 🙁
En fait, je pense ne pas avoir le niveau culturel suffisant de compréhension et/ou de lecture. :'(
Concernant mes écrits, je ne pensais pas qu’ils pouvaient être lus comme “accusateur” de l’homme. J’exprime juste des émotions qui peuvent tout aussi bien être vécues par un homme ou une femme et il n’y a absolument aucun jugement de ma part. Donc, si tel est le sentiment à la lecture de mes textes, j’en suis désolée mais loin de moi l’idée d’accuser ou de juger. Je crée des textes à partir des vers proposés en y insérant des vécus et heureusement, pas uniquement les miens. Je travaille avec l’humain et trouve de l’inspiration dans la réalité émotionnelle propre à chacun.
Concernant votre interrogation “Objectivement, vous semblez vous être clairement positionnée en la matière ; me trompé-je ? “
j’avoue ne pas comprendre. De quel positionnement parlez vous ? En quelle matière ? J’avoue que votre remarque éveille ma curiosité.😉
Quant au fait de discuter de la création littéraire et de “réalités sociales”, ce sera avec plaisir.
savez vous, Sophie, que quand la nuit tombe, la pâquerette referme ses pétales pour retenir le rêves de cette journée qui se retire et qu’elle vit bien au delà de la chute des pétales de rose.
J’adore cette image des pétales qui se referme pour retenir le rêve… et nous l’offrir au réveil ?