Deuxième version
Ombrelles sous la pluie qui reflètent le ciel,
Le temps semble figé, magie des beaux quartiers.
Un monde embourgeoisé, tout a un goût de miel,
Même les jours de pluie c’est la modernité.
Le tard dix-neuvième qui Paname enchanta,
C’était Monsieur Haussmann, c’était Napoléon ;
Le pavé parisien, dans un art délicat,
Fixait à l’ancienne le rythme des félons.
Les prolétaires absents, parqués dans les banlieues,
Commençaient à douter, commençaient à penser
Que les pavés luisants n’étaient qu’à quelques lieues,
Et de les déterrer pour les couvrir de sang
Commençait à germer dans leur âme étriquée.
L’empereur le comprit, et il les mit en rangs.
Première version
Ombrelles sous la pluie qui reflètent le ciel,
Le temps semble figé, magie des beaux quartiers.
Un monde embourgeoisé, tout a un goût de miel,
Même les jours de pluie c’est la modernité.
Le tard dix-neuvième qui Paname enchanta,
C’était Monsieur Haussmann, c’était Napoléon ;
Le pavé parisien, dans un art délicat,
S’alignait à l’ancienne sous les pieds des félons.
Les prolétaires absents, parqués dans les banlieues,
Commençaient à douter, commençaient à penser
Que les pavés luisants n’étaient qu’à quelques lieues,
Et de les déterrer pour les couvrir de sang
Commençait à germer dans leur âme étriquée.
L’empereur le comprit, et il les mit en rangs.
Bravo @Guillaume du Vabre ( @algo )! Parvenir à unir ainsi métrique poétique, atmosphère et histoire tout à la fois, ce n’est pas rien.
J’avoue que même si j’aime beaucoup l’univers artistique de Gustave Caillebotte, je peine à trouver une inspiration “hausmanienne” / bourgeoise / parisienne. Je suis plus inspirée par des toiles telles que “Les raboteurs de parquet” ou les vues des gares en activité!
Merci Sklaera de cette vraie critique ! Elle me va droit au cerveau (qui me sert de coeur).
Quant à Caillebotte, comme je vous comprends ! Et comme je vous approuve…
Observez que je me suis bien gardé de le citer.
Observez aussi que je n’ai pas pu publier “ce” poème sous “son” tableau. (Quitte à me ranger sous cette mauvaise image improvisée avec Athena, l’IA…)
J’essaierai d’écrire ce soir, ou demain, ou peut-être un autre jour, un sonnet qui rende hommage au tableau de Caillebotte.
Ce sera difficile car il entre moi, me domine et me possède, tant et si bien qu’il m’asservit ! (Vocabulaire guerrier, on y revient, vous le voyez bien…)
Je pense au “Canard” (mon calligramme…) : “J’aimerais écrire des choses légères…”
Merci encore de cette belle critique, Sklaera !
Et du coup, tiens, Le canard, je sais maintenant pour qui je l’ai écrit : je vous le dédie !
Ça, c’est très gentil, @Guillaume du Vabre ( @algo ), oui, je l’avais bien aimé, ce canard, je m’en souviens!🦆
Oui, j’en conviens, c’était un peu puéril de vous le dédicacer. Pardonnez-moi d’avoir osé.
Mais comme vous dites, c’était : “très gentil”.
Maintenant, le Canard est à vous. Débrouillez-vous ! (sourire… malicieux)
Problème hélas ! : “S’alignait à l’ancienne sous les pieds des félons” -> 13 pieds 😢
J’y travaille, patientez…
Bon, j’ai mis un patch, en attendant mieux…
Une meilleure idée ? (on ne crée jamais seul…)
Ah ! Gepetto ! vous allez me manquer !