Exil
j’aurais voulu connaître ce Paris tranquille,
Sur les pavés luisants, marcher d’un pas heureux
Sous une pluie de mai avec mon amoureux
Et que la vie ne soit que des plaisirs futiles.
Je voulais avec fougue conquérir la ville,
M’extasier chaque instant de sa magnificence,
Construire un avenir avec joie et confiance,
Faire de ce voyage un merveilleux exil.
Mais je n’ai traversé que des quartiers poisseux
Quand je rentrais le soir dans mon studio miteux,
Cohues dans le métro et regards inquiétants.
La douceur du printemps n’a pas guéri ma peine,
Et dans un air chargé d’égouts malodorants,
L’orgue de barbarie me chantait sa rengaine.
Whaoo ! Mélanie, c’est de la poésie, je crois.
Après, est-ce un sonnet ? Eventuellement “algomusien”, c’est dire qui ne respecte pas “toutes les règles de l’Académie ?
Je n’en sais rien, et “ça” ne m’intéresse pas.
Dans ton poème il y a Balzac et Kafka, c’est facile à démontrer,
mais il y a surtout Toi, et rien à démontrer.
Grâce à ton verbe on voit tout : les espoirs et la réalité.
D’écrire cette dualité, n’est-ce pas déjà poétiser ?
A lire dans la parenthèse d’un silence…
Voilà un poème qui me touche tout particulièrement… Merci, Mélanie.