Dans la forêt sombre survit un être immonde,
Qui ne sort que la nuit dans ces heures terribles
Où le temps qui s’enfuit signe la fin du monde,
Et où dans la pénombre, il se fait, lui, horrible !
Ce soir il est sorti, et a croisé vivante,
Il s’est jeté sur elle et puis l’a emportée…
Il broie en murmurant une chair pantelante,
Il la digérera sous la voûte étoilée.
Bientôt il se fera le plus doux des bergers,
Rejoindra son troupeau, lui prodiguera soins,
Priera chez le curé, aimera son prochain.
Il a tout oublié de cette nuit sans fin,
Cherche passionnément avec les gens du coin,
Les restes de l’enfant qu’on croyait au verger…
Beau mais terriblement terrifiant !
A qui le dites-vous chère Philomène, à qui le dites-vous… (je sens que je vais encore bien dormir cette nuit, moi… 😓)
excellent !
A notre petit jeu qui consiste à compter nos pieds…
Bingo ! : J’ai un vers de 13 et un vers de 11
Allez, sois pas vache, fais-moi gagner du temps : lesquels ?
quel immonde berger !