Un dimanche à l’Almanarre
La colonie de mouettes pêchait au grand large,
L’une d’elles est restée, l’air fier et conquérant,
Sur la plage dorée parmi les estivants,
Pas trop près pour garder prudemment une marge.
De notre pique-nique il restait le dessert,
Un chocolat coulant un peu trop étouffant,
Qui allait retrouver la poubelle en rentrant.
Je suis, je vous l’avoue, bien piètre cuisinière.
La belle s’avançait, hésitait, dédaigneuse,
Je me suis présentée, elle n’écoutait pas,
Je crois qu’elle voulait partager mon repas.
Je lançai une miette à ma voisine envieuse.
Le gâteau délaissé semblait plaire à l’oiseau
Je jetais des morceaux et il se rapprochait
Je lui dis : doucement, ton grand bec m’effraie !
Et quand il eut fini, il s’envola vers l’eau.
Si un jour vous ratez la douceur convoitée,
Ne soyez pas déçue, gardez votre sourire
Ma fière amie d’un jour, que tout le monde admire,
S’approchera de vous, vous pourrez l’inviter.
Cela fait du bien de sourire de bon matin 😊
Le sourire du matin est plus nourrissant que les croissants.
Merci également à @@POTENTILLEJAUNE
De la fraicheur que c’est douillet merci !
Je rejoins @Ma Pie et @@POTENTILLEJAUNE pour saluer la fraîcheur ensoleillée de ce joli poème, avec toutefois une question en message privé (liée au visuel).
Merci Sklaera. Je viens de changer mon image. Quant à votre questions, elle n’est pas d’actualité, peut-être… un jour…
Bon, eh bien heureusement qu’il y a l’AlgoMuse pour me régaler de vos textes (n’étant pas fan des gâteaux au chocolat, contrairement à votre copine d’un jour) en attendant, chère @melanie chaine! Faites-moi signe au cas où… 📖 😉