La vie respire en corps

Ancré à l’ubique et incontournable présent

Le souffle unique, narcotique refuge

Hors et dans l’océan du temps, du monde

Du chant des pensées-sirènes

Et du jusant des émotions.

Ailleurs qu’en la sensorialité dépouillée

Attentive et consciente

De ce souffle continu

Il est vain de chercher la vie

Qui respire en corps.

Chaque instant est l’éclat singulier

De l’immuable éternité.

Infinitude, fusion des pôles abolis

Tout entière contenue dans le souffle

L’énergie, pure, alors est inépuisable et libre.

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