L’amie désespérée se libère, me jette ses souffrances, me remplit de son mal, s’accroche à moi, aspire ma substance.
Tandis qu’elle se nourrit, ses yeux reprennent vie.
Et je suffoque.
Elle poursuit sa longue litanie, ne se soucie de mon mal-être.
Soulagée, elle repart, légère. et insouciante.
Et je titube.
La sangsue reviendra poursuivre son travail avec indifférence et je l’accueillerai jusqu’à l’écoeurement.

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