Il est des jours pluvieux où l’âme vagabonde
Flotte dedans les airs comme un fétu sur l’onde.
Dans cet univers creux, cachée dans la pénombre,
Elle navigue au loin et plane comme une ombre.
Dans ce morne désert dont on ne voit la fin
Elle sombre, alanguie, dans un profond chagrin.
Tout est désespérance. Sans soif du lendemain,
Emplie de désespoir, elle voudrait s’enfuir
Mais elle s’apaise enfin dans un profond soupir.
Décidément tu fais de moi un inconditionnel @melanie chaine ! Bravo en tout cas.
J’aime beaucoup ce sentiment de légèreté malgré le poids porté par cette âme