Ah ! Laissez-moi poser mon front sur vos genoux

Et goûter la candeur de votre verbe doux.

C’est l’instant redouté de votre longue absence ;

Accordons-nous alors une heureuse licence.

Allons sur les chemins où nous n’osions aller

Et laissons-nous guider avant de nous quitter.

Pardonnez-moi encore cet instant de faiblesse

Qui trahit ma souffrance et ma grande tristesse.

Permettez que je frôle vos ridules discrètes

Dans le creux de vos yeux aux lueurs secrètes.

Laissez-moi de vos lèvres dessiner les contours,

Pour ne pas oublier jusqu’à votre retour

Les instants partagés où nous étions heureux

Dans cette vie cachée, discrète, tous les deux.

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