Au fond de l’impasse du lavoir, Jean, le jeune forgeron a installé son atelier lorsque son grand-père a cassé sa pipe il y a une dizaine d’années. Dans la cave de la maison familiale, sous la clé de voute en pierre sèche, il a pu poser son enclume percée à la française (bien utile pour insérer son tranchet !). La forge , implantée à l’écart, dégage une chaleur à mille degrés environs. A la création de son entreprise, Jean a réalisé des outils de taillanderie grâce à son marteau, ses pinces et sa tenaille bien entretenus. Aujourd’hui, grand seigneur de l’artisanat d’art, très innovant, il produit des portails uniques pour les somptueuses propriétés monégasques. Son crayon glisse sur le papier avec agilité et précision. Il dessine des ornements de fleurs et arabesques élaborés. Lorsque son client exigeant a validé le projet, le jeune homme se met à l’œuvre : il doit impérativement avoir le gaz à tous les étages afin d’éviter tout accident et brûlure grave. Quand il façonne sculpte et peaufine son œuvre, seul dans son antre, aucun importun ne peut accéder à son atelier.
Tous ses sens sont en éveil : il est le roi du découpage, de l’estampage, du cintrage, du soudage, du poinçonnage !
Seriez-vous forgeronnne pour si bien parler d’un forgeron et de son art ?
Quand je visualise les belles réalisations d’artistes en ferronnerie d’art je me demande si je ne laisserai pas coutures et broderie pour aller aider mon artiste
Quel talent! Utiliser les contraintes pour élaborer une belle description de ce si joli métier d’artisan d’art…j’admire.
Merci de vote commentaire et , en effet, aujourd’hui les artisans ne sont pas suffisamment mis en valeur !