Ma randonnée pédestre devient enchantement
Dès que je traverse le pont vers le torrent.
Le clapotis de l’eau parvient à mes oreilles,
Le chant matinal du lagopède m’émerveille,
Le feuillage élégamment découpé me frôle,
Et une âme dans l’air flotte sur toutes choses.

La vue éblouissante de ce beau paysage
Dépose sur mes épaules un translucide voilage.
Sans mouvement, mes yeux pleins de pourpre et d’éclairs
Se délectent de cette harmonie éphémère.
Dès l’arrivée des prochaines pluies diluviennes,
Le site sera inaccessible : dans les ténèbres !

Seule la haute montagne préservera cette terre !
De son aile protectrice elle retiendra les pierres,
S’inclinera pour abriter sa partenaire
Et remplira d’amour son grand front solitaire.
Au printemps elle déclamera furibonde
Enfreins l’ordre odieux ! Revis une seconde !

6
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x