Pétasse ? Vaste question existentielle qui se définit selon la personnalité de celui (ou celle, mais plus souvent ‘celui’ …) qui lance l’injure.

Pour l’un, c’est, malgré une cour assidue proche de celle d’un paon, celle qu’il n’a pas pu ‘pecho’, pas même avec un filet à papillon. Pour l’autre, c’est une femme dont les arguments pertinents le laissent dans l’impossibilité d’étaler avec brio ses vastes connaissances. Il y a aussi la femme dynamique (et plutôt sexy) qui est au-dessus de vous dans la hiérarchie de votre entreprise et ose vous diriger.

Mais la pétasse est, avant toute autre situation, une femme au volant de sa petite voiture. C’est là que l’on retrouve les injures les plus imagées, assorties de mots que mes limites m’interdisent de prononcer. Elle a, par exemple, l’audace de vous doubler sur l’autoroute “quelle p…/”georges ! Les enfants !”. Il y a celle qui prend à votre barbe la place de parking que vous convoitiez ; et elle sait même faire un créneau cette pétasse !. Il y a celle qui fait une erreur de conduite. Alors là ! C’est la pétasse grande classe qui vous permet de vous exprimer avec tous les termes d’oiseau dont vous disposez et que vous réduiriez avec joie telle une falourde engourdie.

Dans toutes les situations, la pétasse ne perd jamais ses moyens et c’est là sa grande force pour affronter ces regards pleins de furie.

Quelquefois, ce terme, somme toutes vulgaire, peut sortir de la bouche d’une femme très ‘classe’ quand celle-ci, à cause de cette pétasse ! qui jabotte bruyamment ! avec toute sa quincaillerie autour du cou !, ne ne pourra pas séduire ce beau mec séduisant assis au bar.

C’est un tout petit mot, pas très beau, mais qui offre une telle variété d’interprétations !.

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