De leur fatalité, jamais ils ne s’écartent
Et la banalité dicte à jamais leurs actes.
Ils peignent leur mal-être à qui veut les entendre
S’écoutent et se complaisent et veulent aller se pendre
Leurs molles litanies s’étirent à l’infini
On doit les écouter déverser leurs ennuis.
Si l’espoir se fait jour ils l’efface très vite
Ne veulent rien changer, ils ont ce qu’ils méritent.
Souffrances supposées sont leur suc vital
L’essence de leur être, brandie comme un fanal
Qui les guide au fond de ce cercle infernal.
Ils se laissent couler dans leur désespérance
Satisfaits de pouvoir étaler leur souffrance.