En secret, à travers la nuit, Patrick et ses mercenaires se mirent en train, armes et flambeaux à la main, et au vent du matin cernèrent les premiers townships un par un.

Sans sommation et sans délai, la population effrayée fut évacuée, le mobilier brisé et les toits de chaume embrasés, flamboyant ainsi que des éclairs soudains à chaque croisée de chemin.

Tout autour, dans le même horizon, on voyait trembloter, ainsi qu’une ceinture, un long ruban de feu.

Le grand brasier prémédité mettait des crinières de flammes aux collines de la vallée, envahissant d’horreur leurs fauves voisinages qui, de leur destin imminent comprenaient là le sinistre présage.

Dans l’odeur âcre des ruines calcinées, on entendait résonner le pleur des femmes et celui des bébés, tandis que les hommes, eux, cherchaient tous, toujours, un dernier abri mais par les troupes de Sellar en étaient chassés sans répit.

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