Son univers impénétrable

Aucun être n’en a la clé.

Avec vous, il est intraitable

Le profane n’est pas souhaité.

Il fuit la pensée ordinaire

Pour tutoyer les hautes sphères.

C’est un tourbillon de délires,

Entrecoupé de longs soupirs,

Qui se vit dans un grand silence,

Tandis que son chemin avance

Dans un douloureux labyrinthe

Où les égarements éreintent.

Plus rien n’existe autour de lui,

L’heure est à la philosophie.

Fiévreusement il analyse

Les mots, un à un, s’organisent.

Alors la belle idée surgit

Le voilà enfin qui sourit.

C’est l’heure de l’enfantement,

Il vient chasser tous les tourments.

La pensée jamais au repos,

Il daigne livrer ses propos

Comme une machine infernale,

Tel un géant bouquet final.

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