L’épouvantail de la vieillesse se dresse face à moi! Quoi, n’est-il pas temps de m’alarmer sur mon sort? Quarante cinq ans bientôt, et rien, rien d’accompli vraiment! Pas un roman fini, pas un ami fidèle, pas une fête réelle, pas une idée qui fut totalement mienne!
Que puis-je encore voir de moi dans ce miroir? Et que me sert cet accessoire binocloire si je ne puis dire ce qu’il me montre? D’aucuns prétendent qu’il est le signe de la sagesse, et je dis, moi, qu’il n’est le signe, que de vieillesse!
Ali vient d’arriver. J’ouvre la porte. Je le vois. Je l’accueille. Je ne l’embrasse pas, mais mon cœur, mon cœur qui ne voit pas, le fait. Mes lunettes – d’ailleurs, comment pourrais-je jamais me soucier de mes lunettes quand il s’agit de penser l’Homme, l’Homme que je suis aussi –, mes lunettes se font le bon génie de mon humanité et me disent que j’ai raison.
Mais la vieillesse, elle, me dit…
Ah ! Gepetto ! quand j’aurai compris les circonvolutions de votre pensée, j’aurai fait un pas en avant … ceci-dit, la lecture de vos textes m’interpelle toujours
Ah ! Mélanie ! Faut-il donc toujours… comprendre ? Si mes textes vous “interpellent”, alors je dis moi que j’ai fait œuvre d’écriture… Oh, bien modeste écriture, mais un jour peut-être, quand le ciel me donnera du talent…
Cependant, ce texte est une sorte de brouillon. J’ai vraiment respecté les 20mn et n’ai pas essayé de chercher quelque cohérence que ce soit. À moi, ce texte me parle. Il me dit plein de choses (sur moi, sur les autres, sur le monde comme il va…). J’ai déjà commencé de le continuer un peu… Je vous donne rendez-vous. Je le republierai sur l’Algomuse, sous une autre forme (qui conservera ce “premier jet”), dans quelque temps, je ne sais pas très bien (une heure, un jour, une année, est-ce si important?). Vous serez (même vous!) surprise…
Merci de votre commentaire chère amie!