Visiter la Louisiane quel beau dépaysement
Nos cousins les cajuns nous entrainent joyeusement
Grâce aux frottoirs typiques du jazz de la country
Nous voici revenus au siècle sympathique
Où le jambalaya relevé aux épices
Déposait sur nos lèvres un goût fort d’exotisme
Dans le bayou nous devenons vite pris au piège
D’interminables grands et douloureux cortèges
Des moustiques agressifs frôlant l’alligator
Raison de notre venue dans ce marécage d’or
Ce matin je revois ce paysage cajun
Je sens grandir encore l’effroi du lendemain
Ces Acadiens chassés violemment de leurs terres
Ont fait preuve d’un courage inouï exemplaire
A l’image horrible des dictatures actuelles
Ou l’on pourrait entendre une phrase sentencielle
Voici que vous serez dans la campagne ouverte
Mon cœur se serre, mon impuissance se révèle
Mes larmes de sang coulent imprégnées d’amertume
En laissant sur ses flots une neige d’écume
Un bien beau poème en mémoire du peuple cajun.
ils sont en effet adorables et chaleureux