LA CHOSE
Là-bas vers les grands bois obscurs et violacés,
La Forme se mouvait dans un curieux ballet ;
Substance immatérielle, contours vaporeux,
Au centre un trou béant, profond et lumineux.
La Chose, dans le ciel, sans cesse grossissait,
Dans un calme oppressant, lentement s’avançait.
Un souffle perceptible à notre oreille humaine
Accompagnait L’Engin en sa danse incertaine.
Du ciel se détachant en noir, comme un cyprès,
Une antenne oblongue sortit de son sommet.
Après avoir émis un feulement bestial
Elle s’évanouit dans un souffle glacial.
Nous avions tous perdu cette notion du temps,
Une minute … une heure … ou peut-être cent ans …
Plus rien de rationnel, ni la peur, ni la faim.
La Chose a-t-elle pu changer notre destin ?
Quelle est donc cette chose? Les deux premières strophes me laissaient imaginer une tornade, un orage un cataclysme naturel… mais ensuite… je doute… d’autant que la chose est partie … et me laisse déboussolée. Beaucoup d’admiration pour ces vers.
merci 😎
malheureuse ! une tornade eût été moindre mal !
Un peu d’épouvante et beaucoup de mystère. J’aime ce titre “la chose” c’est tellement imprécis et évasif que l’on peut tout imaginer.
Fantastique… dans tous les sens du terme 😉
et quelle belle photo d’illustration !
Ravie que vous ayez apprécié ! merci @Angelune et @Fransoaz