Si j’étais un souffle, je serais l’automne avec les pluies et les neiges
Si j’étais une trace, je serais le canevas banal de nos piteux destins
Si j’étais une missive, je serais l’invisible lien, dans les ténèbres denses
Si j’étais un soleil bleu, je serais un rayon nébuleux
Si j’étais une chimère je serais les rêves du jeune âge et les songes des fées
Si j’étais une nuit, je ferais resplendir des globes innombrables
Si j’étais une roche, je repousserais le flot vers la muraille
Si j’étais une musique, je serais un hymne à deux voix et de moelleux accords
Si j’étais un chagrin, je serais la mer dont le sanglot fait mon roulis doux
Si j’étais une peur, je serais les réseaux noirs des mortelles vipères
Si j’étais un vertige, je serais une explosion d’amour qui saute de nos cœurs
Si j’étais une cantilène, je ferais ma poésie avec l’or des proverbes
Si j’étais une tempête, je serais sans mouvement, les yeux pleins de pourpre et d’éclairs.
amusant ! voilà pourquoi :
Mais oui Melanie, ce serait avec plaisir que j’en prendrai connaissance, j’aimerais beaucoup le lire. Une certaine classe, je ne sais pas, mais j’aime la variété et c’est ce que je cherche en détournant d’une façon ou d’une autre les magnifiques vers qui nous sont proposés.
Un détournement qui a du sens.
Beau, merci!