La douleur est un chien enragé qui vous mord.
Quand elle vous tient : sa pèlerine vous jette un sort
Prend possession de votre être sans ménagement
Pénètre votre cœur, votre âme si brusquement !

Son regard noir ébène vous glace vous paralyse,
Son faciès patibulaire blême vous électrise
Son odeur amère et tenace vous neutralise
Aucune échappatoire : vos pensées s’enlisent

Ses bras puissants étreignent vos entrailles rongées.
Dans une danse machiavélique son corps musclé
Se cabre contre vous, prêt à vous étouffer :
Ce despote sanguinaire devra être évincé !

Détournez les yeux de cette emprise infernale !
Cherchez avidement le soleil matinal !
Appréciez gracieusement l’amitié musicale !

Laissez vous envelopper d’une aura de cristal !

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