Inspiré des vers en caractères gras, extraits respectivement de « Nox » de Charles Beltjens et de « Ô toi qui si longtemps » de Victor Hugo

La nuit qui tombe encore dévoile une nouvelle fois
Dans parfais paradoxe, révèle au grand jour
Enfouies depuis l’enfance, toutes mes peurs cachées

Lorsque cette nuit tombe, c’est la mort qui se glisse
Qui étale son ombre, immense, enveloppante
Nous endort d’un sommeil qui peut être sans fin

Je me raccroche ainsi pour évacuer ces craintes
Intenses, inconscientes, en tant que thérapie
A « La nuit étoilée sur le Rhône » de Van Gogh

En son défi sublime aux esprits des ténèbres
Sa nuit ne tombe pas, elle s’élève de la ville
Se glisse des ruelles vers les toits endormis

Et sa nuit rend aux cieux leurs étoiles et leurs gloires
Leur éclat descendant vibre de ses lumières
Qui plongent sur la ville, s’étalent sur le fleuve

Cette belle nuit sereine, en sublime œuvre d’art
Fait revenir le calme, en mon âme, dare-dare
Elle chasse tous mes démons, j’en fais mon étendard

Chaque fois que nuit tombe, mon esprit se réfère
A cette nuit paisible et son couple d’amoureux
Je vais pouvoir rêver que l’amour vainc la mort

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