Ces souvenirs, d’un soir léger comme un péché,
Qui s’endorment parfois aux plis de ma mémoire,
Je veux les oublier tout au fond d’une armoire
Dont je perdrais la clé, faute d’utilité.

Cette image de toi, légère dulcinée,
Qui réveille parfois mes blessures endormies,
Je veux la déchirer, la jeter aux orties
Et partir de guingois, amer et enivré.

Pourtant je ne fais rien, te garde en mes pensées,
Ce n’est pas bien malin mais comme sclérosée
Ma volonté faiblit quand il faut te tuer.

Un jour je partirai, je me déguiserai,
Trompant ma volonté, la fin je marquerai,
Et libre, finirai. Mais déjà, les suées…

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