Il suffirait d’en rêver.
Pas besoin d’épiloguer.
Ces quelques mots se suffisent,
Nous permettent de lâcher prise.
Il suffirait d’en rêver.
Les yeux clos, imaginez.
On s’éloigne, on s’envole,
Et nous voilà loin du sol.
Il suffirait d’en rêver,
Je le demande, s’il vous plaît !
Laissez-moi quitter ce corps
Naviguer loin, loin du port.
Il suffirait d’en rêver.
Puis vient la réalité.
Vaut-il la peine de voler
S’il faut si vite chuter ?
Il suffirait d’en rêver.
Mais la douleur, elle, est vraie.
Cruauté, assurément,
De cet espoir qui nous ment.
Alors que faire pour vivre,
Jusqu’à en être ivre ?
Simplement, il suffirait,
Il suffirait d’en rêver.
Beau poème, je ne suis jamais très à l’aise avec les commentaires, autant vous prévenir 😀😀, j’ai beaucoup apprécié
Un grand pas en avant ! Le début d’une découverte ?…
Oui, c’est beau, aérien et très poétique.