Les nuages ne font qu’un, sombre et bas.
L’air étincelle d’électricité.
Le silence, bientôt, disparaitra.
La foudre finira par tomber.
Mais elle nous fait patienter, encore.
Une bouche refusant de parler,
Ouverte sur un silence de mort.
Redoutée, autant que désirée.
La peur de voir le ciel déchiré,
Primale et absurde, mais réel.
Désir que l’attente soit terminée,
Celle qui nous effraie et nous rend frêle.
Sûrement, la foudre tombera.
Le ciel finira par se fendre.
La torture de l’attente cessera.
Que nos vies puissent enfin reprendre.
Oui, c’est beau, très “atmosphérique”, c’est exactement cela, merci pour cette belle lecture estivale!
Belle évocation , mais de quelle foudre parlez vous ?? Je vois plusieurs lectures à votre poème