Le violon, d’un chant très profond de tristesse,
Appelle l’univers pour sortir de sa détresse
Elle l’a cherché, attendu, comme chaque soir
Il venait par ses mots, ses couleurs, ses espoirs
Ses douleurs, ses chagrins aux parfums d’embruns
Exprimés ces émotions inaccessibles pour certains
Des instants de vie qui me touchaient, telle une caresse
Que s’est-il passé pour qu’un jour cela cesse ?
Peut-être ne le saurai-je jamais mais si tu me lis
Si tu entends le chant de ce violon qui frémit
Alors tu sais que ma pensée est couleur de lune noire
De cette lune qui dort dans une contrée lointaine
Elle écoute le chant du violon et se rappelle ces paroles
Qui venaient flotter sur les rives et devenir corolle
Le violon venait tous les soirs espérant un signe
Mais le seul murmure était ce chant du cygne

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