Le violon, d’un chant très profond de tristesse,
Appelle l’univers pour sortir de sa détresse
Elle l’a cherché, attendu, comme chaque soir
Il venait par ses mots, ses couleurs, ses espoirs
Ses douleurs, ses chagrins aux parfums d’embruns
Exprimés ces émotions inaccessibles pour certains
Des instants de vie qui me touchaient, telle une caresse
Que s’est-il passé pour qu’un jour cela cesse ?
Peut-être ne le saurai-je jamais mais si tu me lis
Si tu entends le chant de ce violon qui frémit
Alors tu sais que ma pensée est couleur de lune noire
De cette lune qui dort dans une contrée lointaine
Elle écoute le chant du violon et se rappelle ces paroles
Qui venaient flotter sur les rives et devenir corolle
Le violon venait tous les soirs espérant un signe
Mais le seul murmure était ce chant du cygne
Magnifique. Et très difficile de commenter un texte aussi poétiquement nostalgique et sensible. Quel beau moment de lecture, j’y retournerai!
Oh merci beaucoup.
J’ai une bonne source d’inspiration…
Grandiose j’ai lu avec une pure délectation. Comme @Sklaera j’y reviendrai !
Waouh… Merci beaucoup pour ce commentaire.
En ces volutes de brouillard,
en surface des eaux d’un étang,
s’y mêlent volutes de brumes,
elles portent le bruit des vagues
la saveur de la mer,
l’odeur des virgules de temps.
Elles portent le mouvement lent des faux,
ensembles, elles dansent leurs différences,
en un gris montagne de sel,
d’où roulent en boules des poissons bulles.
Au dernier rayon de lune,
sur l’archet, glisse le parfum de nos landes,
sur les rives de l’étang se posent,
les pensées songeuses d’une lune noire,
les rêves de nos mots.
Vous n’avez pas disparu… Ce n’était donc qu’une pause estivale ?
J’ai craint que vous n’ayez subit un coup de faux malencontreux pendant l’été.
Toujours fan de votre sensibilité et art d’intégrer ces clins d’oeil de textes “anciens”.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Bonjour, @soph, petit intermède dans la pause.
Nous nous verrons peut-être un jour
comme se rencontre la plage et la houle
dans ce moment qui ne dure et revient encore
nous écouterons alors les silences de nos mots
eux qui se sont dit tant de phrases, tant de points à la ligne.
Nous nous verrons peut-être un jour
comme se rencontre le brouillard et la brume
dans cette appréhension d’être pour l’autre, une danse maladresses
nous regarderons dans les méandres nos yeux la profondeur de nos âmes
elles qui se sont parlées bien au-delà de ce que nous aurions voulu nous dire
Nous nous verrons peut-être un jour
comme la rosée rencontre la rose juste éclose
dans cette douceur d’un matin de printemps incertain
nous déposerons au creux de nos mains une aurore apaisée
de celles qui nous font entrevoir que nous allons nous voir encore
Nous nous verrons peut-être un jour
comme se rencontrent les rires et les larmes
dans cette infini tendresse de la perfectibilité de l’autre
nous entendrons alors les cris des oiseaux qui se perdent dans les brumes
de celles qui invitent pour une danse les brouillards des terres aux prairies endormies
Nous nous verrons peut-être un jour .