Elle regarde le ciel qui se noie dans la mer,

Englouti, le soleil  a dû perdre la guerre.

Menaçante, la droite que l’on dit d’horizon 

se rapproche du monde,  bien plus que de raison.

—— 

Pas de ligne de fuite, paysage en deux D,

Le haut comme le bas forment un bloc coloré 

D’une tristesse uniforme, affligeante d’ennui.

Athéna, aurais-tu perdu goût à la vie?

——

O, déesse guerrière, ne vois-tu rien venir?

Ne peut-on plus rêver à un bel avenir?

Doit-on rendre les armes, et s’avouer vaincus?

——

« Je ne vois rien venir.  Mais je nous vois aller

dans ce monde insécure, à l’horizon figée.

Où je nous vois aller? Bien-sûr,  droit dans le mur. »

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