L’enfant pleure,
L’angoisse gagne son cœur.
Sa maman est partie,
Faire le tour de la terre.
Il faut qu’il l’oublie,
En écrivant des vers.

L’enfant grandit,
L’angoisse enfin l’a fuit,
La haine l’a remplacée,
Et d’elle, il tire la force,
Comme d’une panacée,
De réparer l’entorse.

L’enfant mûrit,
Il a enfin compris,
La haine s’est diluée,
Le doute a pris son tour
Et tout s’est compliqué,
Comme dans les calembours.

L’enfant vieillit,
La vie l’a assagi,
Il a pu pardonner
Sans se faire parjure,
Il a presque oublié
La vile déchirure.

L’enfant meurt,
Libéré de la peur
Il va au paradis,
Y retrouve sa maman,
La regarde, et lui dit:
“Maman, je t’aimais tant.” 

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