On voit à contempler ma mine
Que je suis émoussée
Que sur des lignes pleines
Il ne faut plus compter
Devrai-je pour autant
Cesser de dessiner
La voie que le destin
Me permet d’emprunter?
Non. pourquoi ?
Moi, je vois à ta mine
Que tu n’as pas changée
Si le pas est plus faible
Et le trait moins marqué,
Le monde tourne vite,
Tu as des tours d’avance…
Alors prends tout le temps
de ralentir le pas.
A nous, de nous cadrer
De suivre ta cadence
Et d’affirmer ton trait
Simplement – avec toi
C’est lumineux, c’est affectueux! J’aime beaucoup ce court poème dont la simplicité est une belle qualité. Le titre est élégamment choisi (et je l’adopte aussitôt).
Plein de tendresse