Toute parole n’est pas d’or (certes !),
mais beaucoup de mots le sont (hélas…),
et quand ils font légions…

(Quel drôle de titre pour un petit poème sans prétentions…)

Un orpailleur un jour nouveau conquistador
Dans quelques alluvions faites de convulsions
Se fit quelques millions et sans déglutition
La Civilisation renaissait d’un Veau d’Or

S’ensuivit le pétrole industrie des trésors
Qui comme centurion nous rangea en légions
Pour dans toutes régions le traquer comme un lion
Et puis vînt le charbon et bientôt le phosphore

Tout aujourd’hui s’enfuit comme poussière d’or
Tout se détruit d’ennui à force de pléthore
Et d’avoir bien à tort mépriser la nature

Elle exige son dû ne fait plus de remise
Ses comptes sont précis et ils sont sans rature
On pourra repasser pour la Terre promise

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