Toute parole n’est pas d’or (certes !),
mais beaucoup de mots le sont (hélas…),
et quand ils font légions…
(Quel drôle de titre pour un petit poème sans prétentions…)
Un orpailleur un jour nouveau conquistador
Dans quelques alluvions faites de convulsions
Se fit quelques millions et sans déglutition
La Civilisation renaissait d’un Veau d’Or
S’ensuivit le pétrole industrie des trésors
Qui comme centurion nous rangea en légions
Pour dans toutes régions le traquer comme un lion
Et puis vînt le charbon et bientôt le phosphore
Tout aujourd’hui s’enfuit comme poussière d’or
Tout se détruit d’ennui à force de pléthore
Et d’avoir bien à tort mépriser la nature
Elle exige son dû ne fait plus de remise
Ses comptes sont précis et ils sont sans rature
On pourra repasser pour la Terre promise
Je passe par hasard, très fORt le dernier sonnet et sans appel.
Il fallait bien en effet mettre notre orpailleur debout… face à ses futurs forfaits ?
Et bien voilà, je venais juste de lire les beaux haïkus d’@AllantVers, en lui disant tout de même que je préférais le mot “orpailleur” et que j’avais du regarder un peu trop de westerns parce que pour moi, c’est l’avidité de l’or (entre autres) qui a corrompu l’humanité et la mène à sa perte. Nous y sommes avec ce 55ème sonnet. Dites moi, @Guillaume du Vabre ( @algo ), s’ils sont édités, le seront-ils avec les visuels? Je trouverais cela fantastique et suis “preneuse” d’emblée.
À part cela, pas de casse majeure chez nous, même au jardin mais “Ciaran” a fait de sacrés dégâts. Sale semaine. J’espère que cela va chez vous.