Les soieries de l’orient coulent sur ses épaules,
glissent avec amour le long de son beau corps,
à l’abri des regards des hommes qui la frôlent
dévoilent sa beauté soulignée d’un trait d’or.
Elle marche en déesse et repose en sultane,
elle est femme à jamais et pour cela tremble,
comme toutes ses sœurs vaut parfois moins qu’un âne
que l’homme peut battre comme bon lui semble.
Au creux de la maison les vieilles lui ont dit
Hâtez-vous lentement ; redoutez la censure,
faites-vous ombre, invisible des maudits,
au secret du tchador vous demeurerez sûre.
La liberté requiert l’offrande de ses cheveux
Elle reprend courage… elle cause, elle rit
Et nous, nous contemplons fixement dans ses yeux
du peuple iranien le téméraire défi.
Que d’émotions à la lecture de ce poème sublime…
Si vous saviez comme je suis fier de le voir publié sur l’Algo…
Oh, non tant d’ailleurs pour l’image de notre site, mais bien parce que la plus petite voix qui s’élève pour nous mobiliser contre ce régime de barbares inhumains vaut de l’or !
Et votre voix, Angelune, votre voix porte…
Merci. Pour l’Humanité.
C’est absolument magnifique et puissant. Je reste sans voix. Juste merci.
Superbe! C’est du grand art engagé et, comme toujours, vos visuels autant que vos textes sont magnifiques.
Il ont déjà tout dit.
Je vais rajouter : quel bonheur pour moi de lire de vrais alexandrins qui respectent les vers que l’on emprunte aux grands poètes.