La douleur est un chien enragé qui vous mord.
Quand elle vous tient : sa pèlerine vous jette un sort
Prend possession de votre être sans ménagement
Pénètre votre cœur, votre âme si brusquement !
Son regard noir ébène vous glace vous paralyse,
Son faciès patibulaire blême vous électrise
Son odeur amère et tenace vous neutralise
Aucune échappatoire : vos pensées s’enlisent
Ses bras puissants étreignent vos entrailles rongées.
Dans une danse machiavélique son corps musclé
Se cabre contre vous, prêt à vous étouffer :
Ce despote sanguinaire devra être évincé !
Détournez les yeux de cette emprise infernale !
Cherchez avidement le soleil matinal !
Appréciez gracieusement l’amitié musicale !
Laissez vous envelopper d’une aura de cristal !
Après la violence des premières strophes, la magie des derniers vers opère et je me sens invincible et étanche à la douleur. J’aime beaucoup la vigueur de cette poésie.
Je remarque que ce jour là ma plume fut incisive dans le trois premières strophes face à la douleur qui étreint et emprisonne ! Merci de votre lecture et commentaire qui me touche.