Culte à la Déesse de Feu
En cadence, le soir, fragile et nonchalante,
La foule de zombies avance, morne et lente.
Sur le pavé brûlant elle traîne les pieds,
A la fournaise ardente elle va se livrer.
Ce sont les morts-vivants d’un monde décadent,
Ceux qui ne croyaient pas au fatal accident.
Ils honorent aujourd’hui du sacrifice ultime,
La Déesse de Feu qui prit la Terre en prime.
Tous demandent pardon, il n’est pas d’exception,
Quand il leur faut sombrer dans la malédiction.
L’Idole les écoute et à chaque procès,
Sans le moindre doute, tombe le même arrêt :
“Dans ta vie, une chose : et c’était consommer ;
Tu n’en feras qu’une autre, et c’est te consumer !”