“Quand trop d’info tue l’info…”
Kato, la grasse enfant, la pataude, s’assied ;
Plato, sur ses genoux, est vaguement inquiet.
La radio quelque part, ronronne d’âneries
Que répète à l’envie l’expert en fourberies.
Il parle, il parle, il parle, il court après les mots
Sans jamais s’arrêter, sans jamais respirer ;
Ses paroles s’envolent, jettent en vrac les maux,
Les affres et les peines de tout éternité…
Partout la Terre brûle et les fleuves débordent,
Ouragans se déchaînent, malheurs se font hordes,
Et les hommes déjà commencent de mourir !…
Bercée par l’habitude, Kato va s’assoupir.
Elle dormira bientôt dans la douce moiteur
Que donne aux âmes simples un beau discours menteur.
Bon, le titre n’est pas terrible, j’en conviens. C’était l’idée générale mais il fait un peu tache en regard du poème… Si vous avez mieux à me proposer, je vous en saurai gré pour l’éternité ! 🙂
Et Merci @melanie chaine qui m’a permis de corriger deux “vilains 13 pieds” ! Deux autres restent en suspens de jugement (votre avis ?) :
“Ses paroles s’envolent, jettent en vrac les maux,
Les affres et les peines de tout éternité…”
12 ou 13 syllabes pour chacun de ces deux vers ?
Merci de votre aide !
Magnifique et pour répondre moi je trouve bien deux 12 pieds.
Pour le titre je suggèrerai modestement “Questionnement (d’aujourd’hui)” ou “Interpellation” peut être…