To be or not to be

Le sang, le propre sang de l’humanité morte
Inonde maintenant la face de Gaïa,
La couvre du plasma que jettent les parias
Qui trahissent la vie, avançant en cohortes.

Et punaises de lit, et les puces sangsues,
Vampires d’autres mondes et démons de l’enfer,
Cette mer de globules dans laquelle ils èrent,
Leur dit : “tout est fini, non faute qu’ils l’aient su”.

Et l’homme a disparu, et la femme et l’enfant,
Et le chien et le chat, le canari perché,
Pour une allée venue… jusqu’au supermarché !

Et j’entends : “sois prudent, ne juge pas les tiens,
Fais-nous quelques beaux vers qui ne mènent à rien”.
Peut-être a-t-on raison, et serais-je… dément ?

1
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x