Qu’On, décida du sort
Elle avait le doux âge où la vie est en fleurs,
Et aucun présage n’annonçait la douleur
D’un monde déchiré en tout absurdité
Dans le dilemme affreux de la réalité.
Elle m’aimait, de fait, et je l’aimais aussi.
Nous allions, côte à côte, encor mal dégrossis,
Vers cette vérité qu’il n’est d’affinités
Qui ne soient projetées par son propre passé.
A peine étions-nous nés, déjà de l’assumer,
Car l’Homme est ainsi fait qu’il peut se contrefaire,
Et c’est tout le problème aux portes de l’enfer.
L’amour était bien là, nous étions passionnés
Et nous touchions nos corps, mais dans ce corps à corps,
Il eût fallu encor qu’On… décidât du sort.
J’aime beaucoup. C’est extrêmement bien “tourné” et sensible. Si vrai…
C’est un très très beau poème ! Agréable à la lecture et effectivement si vrai.😊