Le climat de haine…

Dans le temps reculé où vivait la forêt,
Où biche et écureuil se tenaient par la main ;
Quand arrivait l’automne, la croisée des chemins,
Que les premiers frissons dessinaient à grands traits

Sur ton visage doux l’émotion de l’amour ;
Quand nous allions, sereins, au rythme d’un quatrain
Et d’un pas si léger vers un joyeux destin,
Que n’avons-nous pris garde à ce méchant détour

Que les forces du Mal, déjà, traçaient pour nous ?
Les années ont passé, le feu s’est installé,
Dans nos coeurs incendiés la suspicion est née,

Tous les arbres ont brûlé, l’amour s’en est allé,
Ne restent que les cendres et la haine fanée
Quand l’automne, lui-même, a renoncé… partout.

8
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x