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Ils n’avaient pas dix ans, se tenaient par la main,
Sous un arbre, en causant, ils sont allés s’asseoir,
Se caressant des yeux déjà gonflés d’espoirs,
Se promettant les cieux comme seuls lendemains.

Leurs chevelures blondes, ajourées des rayons
D’un soleil hésitant, versaient sur leurs épaules
De jolis filaments, à la façon du Saule
Quand il pleure au printemps la fin de ses bourgeons.

La montagne autour d’eux, le sapin président,
Tout leur disait encor le bonheur d’être aimé,
Celui d’être amoureux, celui d’être insouciant.

Ce n’est que vers le soir, quand la nuit fut montée,
Que vint le désespoir qui ravage au-dedans,
Même les cœurs d’enfants, quand il faut se quitter.

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