« Le froid gerce le sol des plaines assoupies, » Emile Verhaeren

Hiver

La nature se meurt sous un désert de glace,
Le froid gerce le sol des plaines assoupies,
Sous la bise cinglante la forêt gémit
La charrette en passant a laissé une trace.

Lorsque tout dort en paix et que l’aube se lève,
Le fermier rentre encore un tombereau de bois,
Il pourra prudemment affronter les grands froids
De cet hiver mordant qui sévira sans trêve.

La neige engloutira les frêles arbrisseaux,
Sous le givre pesant craqueront les roseaux.
Parfois un doux soleil offrira sa douceur.

Le mulot malicieux a trouvé son abri,
Dans le foin parfumé, il a construit son nid.
Il suffirait d’un rien pour trouver son bonheur !

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