Veduta del canal grande

Lentement les palais s’enfoncent dans les eaux,
Les luxueux décors ne sont que des fantômes,
Les sculptures rongées sont semblables à des gnomes
Et les monstres des mers déversent leurs troupeaux.

Venise souffre et tremble et ne veut pas mourir.
Au loin les gondoliers chantent leur barcarolle
Complice des amants qui prennent leur envol,
Échangeant un baiser sous le pont des soupirs.

La cité courageuse affronte les dangers,
Des hommes valeureux œuvrent pour la sauver.
Les fêtes continuent pour conjurer le sort.

Le soleil resplendit et joue avec les ombres
Et les salons cachés protègent leurs trésors,
Il est urgent d’agir de peur que tout ne sombre.

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