À l’origine était le verbe ?
Lui se musique, en histoire, brillant, l’esprit et le cœur les yeux ouverts tout le temps, écarquillé comme un enfant.
Sans cesse il curiosité de tout, et toujours le pardon, sans toutefois naïveté.
Au grand jamais ne costume ou posture d’un juge, trop généreux.
Le cœur et l’âme purs, il se chemin en authentiquement simple.
Il me refuge quand je tristesse ou peur, me lumière dans la nuit.
Il me princesse et tendresse, toujours bienveillant.
Il me rire et tellement de rêve, quand perché sur la lune.
Il m’étoile et le ciel tout entier.
Alors, chaque fois que nous chance et bonheur de rencontre…
Mutine, je le bisous partout, et lui sourire aux lèvres, regard complice, lui se frissons sur la peau.
Nous langoureux baiser, longtemps, dans l’émotion et désir, en caresses du cœur, ensemble.
Puis sa main délicate et gracieuse, lentement sur ma cuisse, effleurement de bas en haut.
Et moi souffle plus rapide, tout à coup, tandis que mon ventre se tambour et ma tête me manège, tourbillons.
Tous les deux maintenant étreinte fougueuse, comme des aimants, et chavirement sur le lit, empressés.
Puis les caresses plus appuyées et précises, et nous, nous abandon au plaisir de cet instant volé. Nos corps, gorgés de désir, en fusion incontrôlée.
Nous nous d’amour ainsi longuement, intensément, jusqu’à l’explosion, l’épuisement béat.
Nous nous d’amour depuis toujours, d’ailleurs, encore plus fort que le temps.
Inspiré de “Je, d’un accident ou d’amour”. Loïc Demey.
Bravo, il faut dire que le texte s’y prête! je me demande même à quel point, si l’on n’utilisait à l’inverse plus que les verbes, cela ne fonctionnerait pas également. 😉
Je me lecture bonheur… 😍
C’est très beau, sensuel, musical, parfumé… Une vague d’érotisme amoureux rafraîchissant sur notre AlgoMuse plutôt généralement inquiète (à l’échelle planétaire – et j’avoue que je peine à me détendre et à écrire joyeusement depuis fort longtemps) ou humoristiquement “déjantée” (l’humour n’est-il pas la politesse du désespoir?). Parler d’amour, écrire l’amour charnel, est chose malaisée s’il en est. Vous le faites avec une pudeur éclatante de subtilité, j’ai tout simplement adoré ce texte.
Merci @Ma Pie, @melanie chaine, @Sklaera 😊
Ah oui, très très bon ! super plaisir de lecture …
Oui (pour Ma Pie) le verbe aussi se laisse conjuguer ainsi avec humour chez Henri Michaux :
“Il l’emparouille et l’endosque contre terre ; il le rague et le roupète jusqu’à son drâle; il le pratèle …” /le grand combat/
Merci @Mélina 🙂