L’absence mord dans mon âme
Comme l’essence enflamme,
D’un souffle destructeur
Cette immense douleur
De moi perdu sans toi,
De toi si loin de moi…
Je suis là tout petit
Au creux de toi blotti,
A vouloir échapper
A cette piètre idée
De moi perdu sans toi,
De toi si loin de moi…
Mais déjà j’entrevois
Eclairé par ma foi,
Toute l’absurdité,
Toute l’incongruité
De moi perdu sans toi,
De toi si loin de moi…
Car demain tu me viens
Le bonheur faire mien
D’une autre perception
Disant la dérision,
De moi perdu sans toi
De toi si loin de moi…
en lisant ce poème, j’avais la chanson d’Alain BarrrIère dans la tête : “que serais-je sans toi ”
beau – délicat – j’aime
comment fait-on pour mettre dix coeurs ?
Non, @melanie chaine, c’était Jean Ferrat chantant Louis Aragon et j’adore cette chanson.
Magnifique, ce poème, il dit tout dans une dimension intemporelle.