Fière de ses projets, la cité se fait belle ;

Elle oublie la misère elle devient cruelle.

Et les restos du cœur ? ils ont déménagé

Loin de l’agitation pour les dissimuler.

C’est un petit local étriqué et banal,

On ne peut y entrer, on attend, c’est normal.

Ils sont là sur le seuil, honteux de quémander

Et pour mieux se cacher, ils se tiennent serrés.

Dans un cercle sans fin ils ont glissé au fond

Et n’ont plus le courage alors de faire front.

Ils sont là, chaque jour, pour quelque subsistance

Améliorer le sort de leur triste existence

En marge de la ville et de ses beaux quartiers

Où la vie se déroule avec sérénité.

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