Gouttes de pluie
En tout sens descendues
De nuages gris, c’est certain
Se mêlent sur mon visage
Dans la grisaille d’automne
De cette ville morne
A des larmes de solitude
Qui ne s’arrêtent plus
Qui ne s’arrêtent plus
Comme cette pluie continue
Qu’aurait été ma vie
Avec cette inconnue
Un regard éphémère
Lumineux, plein d’espoir
Dans un métro croisé
A touché corde sensible
Je ne sais pas pourquoi
Puis a fait resurgir
Mon immense désespoir
Et là, je sais pourquoi
Larmes de solitude
Qui ne s’arrêtent plus
Qui ne s’arrêtent plus
Comme cette pluie continue
Qu’aurait été ma vie
Avec cette inconnue
Une silhouette éphémère
Lumineuse, pleine d’espoir
A la fenêtre d’un immeuble
Quelconque gris, c’est certain
A touché corde sensible
Je ne sais pas pourquoi
Puis a fait resurgir
Mon immense désespoir
Et là, je sais pourquoi
Larmes de solitude
Qui ne s’arrêtent plus
Qui ne s’arrêtent plus
Comme cette pluie continue
Qu’aurait été ma vie
Avec cette inconnue
Ce regard éphémère
Cette silhouette éphémère
Sans doute imaginés
Jeux de mon inconscient
Et faire resurgir
Larmes de solitude
Qui ne s’arrêtent plus
Qui ne s’arrêtent plus
Comme cette pluie continue
L’impossible communion des âmes. (Ma lecture, n’est-ce pas ?…)
Le poète nous (se ?) dit : “Je souffre de ne pas savoir ce qu’eût été ma vie avec cette “ombre” croisée dans les aléas de l’existence. Cette “inconnue” de mon existence ?…
Son poème nous laisse un goût de désespoir, ou peut-être, pour les plus enthousiastes, de nostalgie.
“…ma vie, …cette inconnue…, …ce regard…, …cette silhouette…, …sans doute imaginés…” : j’ai bien lu : “imaginés”.
Un beau, très beau début sur l’Algo, Golfoot ! Bienvenue parmi nous !
Un bien joli (même si triste) poème, très sensible, très atmosphérique et plein de questionnements. Merci!
Oui, bienvenue, et une petite image libre de droit pour illustrer ce beau texte et attirer l’œil des lecteurs de l’Algomuse?
Votre texte pleure et chante tout à la fois, il pourrait être mis en musique il me semble et ainsi faire sonner les gouttes de pluies.
C’est vrai, ça, il est très musical.
Oui, superbe le visuel, qui s’accorde si bien au texte, à son ambiance et sa mélodie. Bravo!
Merci pour vos commentaires que je prends comme encouragements
Un poème mélancolique… les regrets d’un manque d audace. Et le sentiments perpétuel de n’être jamais sûre de ses choix, de soi. Et en même temps on se sent moins seule. C’est ce que je ressens à la fin de la lecture.
Plus qu’à y mettre des notes de musique, une mélodie aux tonalités de l’espoir et de la mélancolie.
J’adore ces moments à la Florent Pagny, Sourire à une inconnue qui passe… ou au Romain de ressentir et d’imaginer un après d’un-e inconnu-e qu’on transformerai en un connu.