Inspiré du vers en caractères gras, extrait de « Tristesse de la lune » de Charles Baudelaire

La mer est encore belle en ce matin d’été
Ne me lasse jamais de la voir scintiller
De reflets irisés comme des fragments d’opale
Et crètes ondulantes de ses vagues inégales

Elle se pare de turquoise, de bleu ou bien de gris
Ne me lasse jamais, toujours un peu surpris
Par sa splendeur changeante, belle en toute saison
Si souvent subjugué, envouté, à raison

Montre sans artifice, son humeur de l’instant
A l’opposé des hommes, n’est jamais décevante
Elle dévoile son cœur, de façon transparente
Même si parfois troublée par de profonds tourments

Dans parfaite métaphore de mes vagues à l’âme
Elle porte sans relâche sur ses ondes divines
Des humeurs opposées, joyeuses ou chagrines

Ma femme est déjà belle en ce matin d’été
Ne me lasse jamais de voir se révéler
Les reflets irisés comme des fragments d’opale
Dans de si beaux yeux clairs, éclats nacrés et pâles

Elle se pare de bleu, de vert ou bien de gris
Ne me lasse jamais, toujours un peu surpris
Par sa splendeur changeante, belle en toute saison
Si souvent subjugué, envouté, à raison

Montre sans artifice, son humeur de l’instant
A l’opposé des autres, n’est jamais décevante
Elle dévoile son cœur de façon transparente
Même si parfois troublée par de profonds tourments

Dans un miroir parfait de tous mes bleus à l’âme
Elle porte sans relâche dans son regard divin
Sentiments opposés, joyeux ou bien chagrins

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